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Comment Disney va améliorer le réalisme des cheveux animés en 3D

Parmi les multiples activités de Disney, il y a la recherche en animation 3D. Le créateur de dessins animés planche sur des technologies visant à améliorer sans cesse le rendu des personnages de ses futurs divertissements.

Disney, coiffeur émérite pour personnages animés. La division Research du mastodonte américain vient de publier quelques-uns de ses travaux sur l’animation 3D des cheveux des personnages. Le but ? Rendre les mouvements capillaires toujours plus réalistes.

Faire ce qu’on veut avec les cheveux

D’après les explications fournies (documentation technique en anglais) les chercheurs de Disney souhaitent permettre aux spécialistes de l’animation de pouvoir prévoir le mouvement des cheveux de façon réaliste au moment où ils créent la scène 3D, sans qu’ils n’aient besoin de calculer un rendu haute définition, proche de celui obtenu après avoir généré l’animation d’une scène au complet.

Pas question ici de textures ou d’appliquer les reflets de lumière. Il s’agit simplement de définir le comportement idoine de la chevelure et des éventuels éléments de l’environnement pouvant l’influencer, sans avoir l’obligation de générer la scène 3D à chaque fois.

Ainsi, le nouvel outil mis au point par Disney permettrait de déterminer un ou plusieurs points de référence – une ou plusieurs mèches dans le cas présent – obéissant à des règles physiques définies en amont (rigidité, souplesse, amplitude, etc.).
Plus fort, lors de la simulation de l’animation, les points de références pourraient modifier leur comportement afin de coller au plus près aux exigences définies (ce que les chercheurs appellent “Dynamically changing constraint targets” ou concept de changements dynamiques liés aux contraintes cibles).

Des paramètres et des comportements ensuite reproduits par les autres mèches périphériques, ce qui permettraient donc aux développeurs 3D d’avoir un bon aperçu du comportement final, après rendu, et d’affiner ou changer ce dernier si d’aventure cela ne convenait pas, sans avoir à remobiliser de grosses capacités de calcul.
Une bonne nouvelle non seulement pour les créateurs de films 3D mais aussi pour les développeurs de jeux vidéo qui, eux-aussi, s’arrachent souvent les cheveux lorsqu’il s’agit de les couper en quatre…

Sources :
Disney et TechCrunch

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Aymeric Siméon